Ils n’ont pas 30 ans, quelques diplômes en poche. Ils ont délaissé les jobs qui s’offraient à eux après leurs études. Ils ont envie de faire ce qui leur plait. Alors, ils créent leur entreprise !
Comme point de départ, une passion, et/ou une compétence pointue et rare. Et les voilà qui construisent leur projet, choisissent un statut juridique, cherchent des sources de financement, se font connaître via le net, la presse, la télévision ou facebook et se lancent.
Filles à retordre c’est celle d’Anne Lise (après Sciences Po, quelques expériences décevantes dans l’humanitaire et les relations Nord-sud) à Lille. Avec Marie, elles font des chapeaux, de la couture, des meubles en carton et des bijoux et animent des ateliers de formation.La presse en parle !
Chez Idealséduction , Bérenger (DUT génie industriel puis Master métiers de la mode, et beaucoup de petits boulots comme serveur en boite de nuit) est aux commandes pour vous apprendre à « comprendre, rencontrer, attirer et séduire les femmes qui vous plaisent ».
Des stages collectifs, du coaching personnalisé sur Lyon et plein de conseils gratuits à lire ou à regarder.
Berenger encore, aux manettes de http://www.jebegaie.com, un videoblog pour apprendre à vaincre son bégaiement.
Azerg’renov Jérémy (a entamé un DUT en logistique transport, puis terminé un apprentissage dans le bâtiment) est auto-entrepreneur en peinture-décoration.
Ils n’ont pas de patron bien sûr et c’est ce qu’ils voulaient, mais ils s’aperçoivent que c’est beaucoup de travail pour monter le projet, le faire connaître et le faire vivre et doivent souvent conserver un job alimentaire pour assurer au jour le jour.
Et puis, ils rencontrent des soucis de manager avec les associés quand il y en a et la concurrence des autres créateurs d’entreprise qui sont plus nombreux qu’ils pensaient :
Comment apparaître en premier dans une recherche google ?
Comment dissuader des belges de choisir le même nom que vous ?
Comment fixer ses tarifs ?
Comment convaincre les clients ?
Comment surmonter une baisse de moral quand on n’a pas de patron pour vous botter les fesses et que vos clients vous attendent impatiemment sur un chantier…
Mais ils ont des idées plein la tête, le souci de la valorisation personnelle, du développement durable et du lien social pour un monde qu’ils voudraient meilleur et plus chaleureux.
Ils y croient ces inventeurs de demain et nous leur adressons tous nos encouragements.
bravo!! comme quoi, tout reste possible malgré la crise
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Bravo pour ces initiatives de Jeunes Dirigeants (tes) d’entreprise. Cela prouve à l’évidence que la création d’entreprise correspondant à un vrai besoin de se réaliser pour des jeunes épris de responsabilités et d’autonomie.
Le danger dans de telles initiatives est de rester isolés (ées) et donc je les encourage à adhérer au CJD (Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise)
Mes amitiés à Norbert et bien cordialement.
Jean-Pierre CRESSY
Aîné du CJD
Site CJD : http://www.cjd.net
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