Malgré mon nouveau matériel photographique je n’ai eu guère le loisir, cet été de partir à la chasse aux photographies animalières ou d’expérimenter des affuts sophistiqués.
Mais fin juillet, à coté du lac de Mimizan, il m’était difficile de rater ce Héron cendré à la posture hiératique, planté dans cet ilôt de nénuphar. Croisé le matin, je le retrouvais le soir à la même place, à 20 m de la rive, lorsque je revenais équipé, cette fois, de mon appareil et d’un téléobjectif à 300 mm.
En revanche le mois d’août nous amène, dans notre jardin, des visiteurs qu’on ne voit pas le reste de l’année.
Le Verdier se fait remarquer par son chant puissant, insistant. Il nous arrive d’en voir l’hiver autour de la mangeoire, mais ils ne s’installent pas dans les environs, à la différence de ce mois d’août où quelques uns avaient élu domicile dans le jardin.Comme il revient aux mêmes endroits et y reste un moment sans bouger , c’est un oiseau facile à repérer et à photographier
Le Sphinx nous avait habitué à ses visites vespérales sur la terrasse lorsque nous nous attablions pour le repas du soir. Son vol haute fréquence qui le fait appeler papillon-colibri, et sa précision pour visiter chaque fleur de chaque jardinière avait attiré notre attention.
Renseignement pris, il appartient à la famille des Lépidoptères et autres papillons (de nuit en l’occurence, malgré l’activité diurne de celui qui nous occupe : le Moro Sphinx ). Sa trompe dépliée lui permet, en vol stationnaire, de recueillir le nectar au fond du calice.
Voci mes premiers pas en photographie animalière. Il faut le matériel adapté et surtout de la patience et de la réactivité au moment favorable. Tout un apprentissage !
Pour un début, c’est vraiment bien… Dans la bande à Over Blog (mon hébergeur), j’ai fait la connaissance de mordus de la macro qui chassent (photos) les papillons et autres insectes, une passion pour eux, un régal pour nos yeux.
Quand on agrandit la photo du papillon, on voit que tu as pris aussi un moustique…
hé hé
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