Le héron cendré , depuis qu’il est protégé, devient une espèce assez courante. Il n’est pas rare de le découvrir au détour d’une rivière ou sur un plan d’eau. Son comportement quasi-immobile et solitaire, pendant de longues périodes est assez particulier , mais sa rapidité lorsqu’il a repéré le poisson qui va constituer sa proie, démontre bien ses qualités de pécheur. Il est plus rare de le trouver en compagnie. Lorsque sa partie de pêche est terminée , il s’en retourne dans une héronnière, concentration de plusieurs dizaines d’individus, constituée autour de la nidification. Notre amie Reine qui vit aux alentours de Saintes nous a indiqué la localisation – connue de quelques initiés-d’une héronnière en bordure du Marais Rochefortais. Au fur et à mesure que l’on avance dans ce bois de peupliers à peine feuillus en ce mois d’avril, les cris deviennent de plus en plus envahissants. En levant la tête, on aperçoit les nids dans les branches , et les ombres ailées évoluant au dessus des cimes
Notre présence les inquiète mais, plus sérieusement celle des milans qui tournent en permanence en altitude, à l’affut de la moindre faille dans la protection parentale pour foncer sur le premier oisillon délaissé ou tombé à terre.
En haut, c’est le va et vient incessant en provenance des lieux de pêche, au-delà des canaux et des prairies humides qui constituent l’environnement immédiat. Le vol du héron cendré est puissant, lent, avec le cou replié, ce qui le différencie des autres échassiers, ses cousines : grues, cigogne et autre spatule. Autour des nids c’est aussi le va et vient des adultes autour de leur progéniture. Il y a toujours un des parents qui reste dans le nid pour veiller sur les petits pendant que l’autre part en quête de nourriture ou tourne autour du nid pour assurer sa protection contre le danger qui pourrait le menacer.
Quelques kilomètres plus loin, ce sont les cigognes qu’on peut observer à loisir, sur les pylones électriques qui longent la route de Rochefort à Marennes, à coté du canal de la Seudre.
Cette agitation humaine et automobile ne les gêne apparemment pas, tout occupées qu’elles sont à terminer la construction de leur nid à base de branchages qu’elles ramènent des broussailles alentour. Cela nous permet d’admirer l’allure d’un magnifique animal qui est vraiment profilé pour le vol.
Bonjour,
Voulant participer à un concours de photo organisé par mon lycée, pourriez-vous me donner l’autorisation d’utiliser en partie la dernière image de l’article pour un montage s’il-vous-plaît ?
Salutations.
J’aimeJ’aime