A force d’entendre parler italien partout – dans le ferry de Savone, c’est normal , mais aussi dans les camping et les supermarchés, on en oublierait qu’on est en Corse.
Mais dès qu’on quitte les grands axes on trouve ces villages retirés , accrochés à la montagne, resserrés autour de la mairie, l’école, les pompiers et la
gendarmerie comme à Ghisoni au pied des trois pics du Kirie Eleison, alors, là, on se dit : pas de doute, on est bien en Corse.
Et puis quand on voit au pied de ces contreforts escarpés, dans la plaine orientale, ces plages , sans fin, relativement peu aménagées, à part quelques paillotes, on se sent vraiment en Corse.
C’est là que nous avons trouvé juste au nord de Solenzara, un petit camping calme et accueillant , derrière le Crocodile Bar, sur cette plage interminable, avec les aiguilles de Bavella un peu plus loin en arrière-plan. Le temps est beau et la petite brise marine nous protège de la chaleur de l’après-midi. Un agréable séjour de carte postale. Mais nous avons aussi goûté quelques lieux communs moins agréables.
Mon premier jour en Corse a vu la disparition de mon sac ( papiers, carte bleu, appareil photo …), ce qui nous donné l’occasion de visiter la gendarmerie de Ghisonaccia et de faire la connaissance d’une charmante et jeune gendarmette, ravie d’avoir obtenu sa mutation depuis le 93. » C’est plus difficile pour les familles » nous a -t-elle répondu lorsque j’évoquais les risques de sa profession dans cette île si particulière.
Et puis ce camping, que nous appellerons « les flots bleus » (les propriétaires ne courrent pas après la publicité) , très sympa, a connu des jours plus fastes avant les deux incendies d’origine inconnue, qui ont ravagé , une première fois en 1998, la deuxième en 2002, une bonne partie des jolies paillotes qui se retrouvent maintenant sans toiture, en attendant une rénovation très progressive et très prudente… Il ne faudrait pas susciter la jalousie.
Et puis ce lotissement en bord de mer, de l’autre coté de la rue, qui a vu s’écrouler, sans raison connue, deux villas que rien ne désignait à cet avenir. Au total, c’est près de sept maisons qui ont connu ce sort malheureux sur la commune.
Bref, la Corse éternelle avec ses démons toujours actifs … mais aussi ses charmes puissants. Témoin cette soirée Chants Corses , mardi, sur la terrasse du Crocodile Bar avec I voci fium’urbacci groupe de six jeunes musiciens pleins d’énergie et d’inventivité. Une nouvelle génération pour le Cantu.
Et ce restaurant flottant sur l’étang d’Urbino, où nous sommes procurés de belles moules à cuisiner dans notre fourgon.
L’étang est le seul lieu de production corse (avec l’étang voisin de Diana) des huitres , des moules et autres coquillages, développée par la famille propriétaire, les Bronzini da Caraffa, qui a également créé ce restaurant flottant pour mettre en valeur ses produits. Retrouvez les sujets du Clairon sur la Corse :
Camping-cars indésirables en Corse
Et le blog préféré du Clairon:
BRAVO POUR CES COMMENTAIRES ET CES PHOTO QUI ONT RAVIVES BIEN DES SOUVENIRS HEUREUX. BISOUS A VOUS DEUX ET AU PLAISIR DE VOUS REVOIR.ANNIE
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Même camping avec proprios tellement sympas, même balade à l’étang d’Urbino, sauf que nous avons mangé les moules sur place, en bon fainéants …
On y était peut-être en même temps ! ;o)
http://questcequonmange.blogspot.com/2007/08/fiadone-falculelle-que-de-dlices-corte.html
Hélène
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Belle promenade , belles photos , mais la prochaine fois laissez le chien au frais .
Il aurait pu mourir d ‘un coup de chaleur .
Certains inconscients font idem avec leurs enfants . La Corse est belle , mais redoutable .
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