Eourres : la volonté de vivre

 » On ne peut pas inventer Eourres. Eourres, c’est la fin du monde ou en tout cas son extrème bord. » C’est ainsi que Pierre Magnan décrit ce petit village perché à 1000 m au-dessus de la vallée de la Méouge, dans un roman  » Laure du bout du monde  » qui raconte l’histoire d’une petite fille qui n’aurait pas dû survivre dans cet environnement hostile et qui a surmonté toutes les difficultés grâce à une exceptionnelle envie de vivre.

eourres-entree.1220544360.jpgEt c’est à ce village même que peut s’appliquer la métaphore : 22 habitants en 1960 , Eourres a failli disparaître, tellement loin de la vie civilisée : plus de 50 km de Buis les Baronnies, pareil pour gagner Laragne.

La route ne va pas plus loin, c’est une impasse, de toute façon les montagnes qui s’élèvent au-delà sont inaccessibles.

maison-eourres.1220602835.jpg C’est maintenant un village vivant avec près de 180 habitants. Les maisons sont habitées, restaurées , les jardins entretenus.

Une école primaire fonctionne, selon la pedagogie Steiner et un micro-collège devrait ouvrir à la prochaine rentrée. L’épicerie bio propose toutes les denrées de base en bonne partie produites sur les exploitations bio du village. Deux studios d’enregistrement, une asso culturelle produisant le FestiVal de Méouge, se sont également installés dans le village. Des familles avec de jeunes enfants, fuyant la pollution des villes, sont désormais attirées vers le village.

Comment s’explique ce développement ? En partie par l’installation dans le village de familles adeptes du mouvement « Terre Nouvelle »  d’orientation New Age.

De là à conclure que le village est devenu le repaire d’une secte, c’est un pas qu’on a franchi quelquefois dans le pays. La maire d’Eourres , sans renier sa philosophie et ses croyances personnelles, s’en défend.

Reste que le village est vivant, qu’on ne sent pas peser le secret sur des échanges qui se retrouvent sur le panneau d’affichage au centre du village. Le camping, les gîtes et les yourtes dans les prés sont là pour accueillir tous les candidats à un séjour nature, calme et randos.

eourres-vue-eglise.1220605048.jpg

3 commentaires sur “Eourres : la volonté de vivre

  1. Bonjour,

    intéressée par votre village depuis longtemps je souhaiterais connaitre vos tarifs pour être hébergée dans une yourte quelques jours.

    Merci

    MME ROUX

    J’aime

  2. Bonjour,

    Il y a bien longtemps déjà que j’ai entendu parler de la communauté d’Eourres. C’était à Findhorn en 1986!
    Je pratique « Fréquences de Brillance » et « Amanae », 2 pratiques corporelles énergétiques. J’aimerais vous faire parvenir les informations relatives à mes activités et ma présentation, ceci dans l’éventualité d’animer un stage dans votre village, cet été. Y a-t-il une adresse mail à laquelle je peux vous faire parvenir ces documents ?

    D’avance, merci.

    Annie Loosfelt

    J’aime

  3. Bonjour Eourres et tous, j’avais oublié Eourres depuis les années 1990 à peu près et puis, pfuutt un clic ! je viens de vous retrouver. J’y ai séjourné pendant les vacances ou les week-end, pendant trois années d’une « aventure émotionnelle » et très physique, car il fallait alors gravir la montagne à cheval. J’y ai découvert l’aspect « pensée du Nouvel Age » que mon âme désirait, inconsciemment, rencontrer. J’avais auparavant gravi les marches sacrées de « certaines autres chapelles ». Autrement dit, j’étais sur mon « propre chemin de Compostelle » intérieur et la vie m’a bousculée dans beaucoup d’épreuves. Je viens d’écouter retentir en moi-même l’envie de venir faire un tour à Eourres, tout en me demandant bien quand ? J’habite en Savoie, près de Bourg Saint-Maurice. Ma vie familiale est très mouvementée, mais riche d’émotions, de joies et de peines (parfois de souffrances), mais je peux dire que, dans d’autres circonstances, tant de nos frères humains souffrent bien davantage, que je n’ai pas le droit de vraiment me plaindre.
    J’agis profondément avec mon sens le plus humain généreux, pour aider parfois des gens bien moins généreux que moi. C’est ainsi. Ha ! au fait, j’ai un peu travaillé avec Yves Michel, qui me connaît.
    J’embrasse affectueusement ce beau village d’Eourres, que vous avez su rendre si riche de spiritualité et de réalité. Je voudrais bien que beaucoup de Maires de villages fassent la même chose. Bravo !
    Michèle

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s