Juillet sur les sommets en altitude, c’est l’exubérance florale dans les pelouses, au coin des rochers, sur les vires, entre deux falaises, pour des plantes qui passent le reste de l’année à résister au froid, à la neige, au vent.
Ainsi, le Rhododendron, commun dans nos jardins, se fait rampant et discret sur les hauteurs; il se rattrape par la profusion éclatante de ses fleurs.
Les fleurs d’altitude sont le plus souvent dotées de couleur vives, ce qui constitue un atout majeur dans un milieu où elles sont parfois très espacées.
C’est que la concurrence est rude dans un milieu où toutes les plantes ou presque doivent se reproduire sur un même laps de temps très court. Il s’agit d’attirer les abeilles, les bourdons, les mouches, les papillons pour la pollinisation.
Le bleu est sans doute la couleur la plus remarquable en altitude comme cet aconit (magnifique mais la plus toxique des plantes dans les alpages) qui dresse sa grappe de corolles d’un bleu intense, à la limite du violet . Les anthocyanes , ces pigments végétaux qui donnent les couleurs du rouge au violet se développent d’autant plus que le rayonnement ultra-violet est intense, ce qui est le cas des zones d’altitude.
Certaines fleurs ne se trouvent que dans les pyrénées .
Sur les plateaux d’altitude, le genêt hérisson, Echinospartum horridum, s’installe sur les zones exposées au soleil et à la sécheresse. Son développement horizontal en coussinets plus ou moins bombés, hérissés de pointes acérées, est caractéristique. Il peut ainsi couvrir d’immenses étendues fleuries de juin à août.
On l’appelle à tort colchique des pyrénées ou safran des pyrénées. Cette discrète fleur rose, solitaire , acaule (sans tige) est une mérendera pyrenaica (faux bulbocodium). Les feuilles sorties en rosette au printemps disparaissent avant la floraison au début de l’été.
Mais la vedette des prairies pyrénéennes c’est sans conteste l’iris des pyrénées.
Des prairies ponctués de ces riches corolles teintées de bleu, jusqu’au jaune d’or en son centre, nous en avons trouvées surtout du coté espagnol, sous le Monte Perdido. Acclimaté dans nos jardins comme plante ornementale, il ne pousse à l’état sauvage que dans les pyrénées. C’est là qu’il prend tout son éclat !
Bien que nous partagions beaucoup, je ne t’ai pas donné deux références très belles:
les pages d’un album de fleurs peintes à Cauterets vers 1900:
http://lacour.pierre.free.fr/album_1900/album_1900.htm
un site avec de merveilleuses photos de fleurs: http://www.lafloredespyrenees.fr/
Nanou
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waouhhh
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