Noël sauvé ! Mais dans quelles conditions ?
Jeudi 10 décembre, nous étions tous suspendus à ses lèvres. Qu’allait nous annoncer Jean Castex ? Quel serait notre sort pour les semaines qui viennent ? Le président Macron nous avait fait miroiter un déconfinement à partir du 15 décembre. Il laissait donc au premier ministre la tâche ingrate de faire les annonces désagréables.
- Les quelques bonnes nouvelles : c’est la fin des attestations. On pourra se déplacer au-delà de sa région. La soirée de Noël est préservée
- Et un tombereau de mauvaises : Les lieux accueillant du public (notamment les activités culturelles et récréatives) resteront fermés. Un couvre-feu de 20 h à 6h du matin. Pas de dérogation pour le réveillon du jour de l’an. Pas de ski avant janvier.

L’avenir proche est plutôt sombre avec cette courbe des cas positifs qui refuse de baisser et fait craindre une troisième vague. Heureusement il nous reste quelques raisons d’espérer : Des campagnes massives de test avant Noël et les vaccins qui démarreront avec la nouvelle année.
Mais même ces annonces positives sont troublées par des messages contradictoires. Est-ce là le signe éclatant de notre génie français, si prompt à écouter les grognons, à rejoindre les pessimistes et les sceptiques ?
- Les tests massifs vont être organisés dans trois métropoles (Saint-Etienne, Lille et le Havre). Juste une expérimentation, et plutôt timorée.

La région Auvergne-Rhône-Alpes fera plus en proposant le test (surtout les antigéniques) au quart de sa population.
Mais déjà les esprits chagrins, des médecins, et même le ministre de la santé en réduisent la portée. D’après eux il ne faudrait pas se croire protégé et non-contaminateur pour autant, car on peut, sans le savoir, avoir été contaminé la veille ou l’avant-veille. Certes, c’est une évidence… mais que nous proposent les autorités ? Les futurs convives de Noël devraient plutôt se confiner préventivement pendant sept jours auparavant. Facile à dire ! Autant Danièle et moi sommes déjà et depuis longtemps quasi-confinés vue notre situation de retraités confortables, autant c’est impossible pour tous les actifs (à moins d’imposer de nouveau à tout le monde une quarantaine de 7 jours).
Alors ne les écoutons pas et faisons-nous tester avant de retrouver pour le réveillon les plus vulnérables. Cela permettra de repérer les cas positifs qu’ils soient symptomatiques ou asymptomatiques pour qu’ils restent à l’écart.
Et puis il y a les vaccins avec l’espoir d’en finir avec les restrictions
- Les vaccins arrivent. Mais déjà le scepticisme monte en force.

Tel le professeur Eric Caumes qui s’inquiétait de ne pas avoir la documentation (alors qu’elle était entre les mains de l’Agence du Médicament : plusieurs milliers de pages, paraît-il). Et qui renouvelait ses alertes, une fois qu’elle était publiée dans la revue de référence The Lancet. Il y aurait trop d’effets secondaires ! Qu’on en juge (même si nous n’en avons pas les compétences, on peut comprendre) : 15% des vaccinés dans la fleur de l’âge auraient connu une petite poussée de fièvre à 38 °. La belle affaire !
Le déploiement du vaccin ne pouvait s’organiser en France que lorsque les autorités compétentes auraient donné leur feu vert. Cette prudence (que n’ont pas respectée les autorités du Royaume Uni) est indispensable.
Mais si l’on doit encore patienter pour la mise en place que chaque médecin, spécialiste ou non, ait pu étudier les milliers de pages du dossier et se soit fait une idée argumentée, on pourra attendre Noël de l’année prochaine pour espérer se faire vacciner !
Vous avez compris que je suis pro-vaccin et impatient de recevoir l’injection (après les précautions et vérifications nécessaires) ; Et je vous encourage à faire de même.
Pro vaccin aussi : la validation par les agences américaines, canadiennes et anglaises me suffit
Le Pr eric Caumes jusque là sage et modéré dans ses avis s’est grillé tout seul : aux feux des plateaux télé
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Je pense qu’il a parlé un peu vite . Et puis on a beau être un infectiologue réputé et compétent on peut essayer de faire confiance aux agences des médicament états-uniennes, canadiennes, anglaises et bientôt européenne (on annonce le 29 décembre) !
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Oui je n’ai pas compris les déclarations d’Eric Caumes qui est apparu sur C’ dans l’air pour dire qu’il n’avait pas eu accès à toutes les informations alors que Le Lancet avait déjà publié les résultats d’une de ces études. Vous avez beaucoup d’informations contradictoires chez vous, Macron ferait mieux de se taire de temps en temps, mais nous, aux USA, on nous laisse plus ou moins nous débrouiller tous seuls, ce que nous faisons tout en écoutant Fauci. Et quant à la distribution du vaccin ici, entre les belles paroles de Trump qui n’a plus grand chose dont il puisse se vanter – bien que ce ne soit pas lui qui ait évidemment sorti le vaccin eh eh eh – et la distribution qui va être un cauchemar logistique, j’attends de voir…les USA ont commandé 100 millions de doses et non les 200 millions qu’ils auraient pu obtenir, donc avec 2 vaccinations par personne, ça fait 50 millions de personnes et nous sommes 360 millions, alors je n’attends pas à pouvoir me faire vacciner avant mars.. ou même plus tard. Donc on n’est pas sorti de l’auberge….
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Merci Norbert pour tous tes commentaires que je sais apprécier. Eliane Poulvet Breger
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